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La Direction générale du travail

La Direction générale du travail (DGT) est l’une des directions techniques du Ministère en charge du travail. Elle a été créée par décret n°2011–465/PRES/PM/MFPTSS du 20 juillet 2011 portant organisation du Ministère de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale.

Trois directions techniques composent la DGT. Il s’agit de la Direction des études et de la règlementation (DER), de la Direction de la promotion du dialogue social (DPDS) et de la Direction des relations et des normes internationales du travail (DRNIT).

Cette direction générale est chargée :

- d’élaborer, de suivre et d’évaluer la réglementation en matière de travail ;
- de participer aux instances où sont discutés les problèmes de travail ;
- de prévenir les conflits collectifs et individuels de travail par le dialogue social ;
- de régler les conflits collectifs du travail qui s’étendent sur les ressorts territoriaux de plusieurs inspections du travail ;
- de contribuer à la promotion du tripartisme et du dialogue social ;
- de suivre les relations avec les institutions nationales, régionales et internationales spécialisées en matière de travail ;
- de suivre les activités des institutions et organisations professionnelles de travailleurs et d’employeurs ;
- de participer aux négociations et de suivre, en rapport avec les ministères compétents, l’application des conventions en matière de travail passées avec d’autres pays ;
- d’apporter assistance et conseil, en matière de travail, aux Burkinabè travaillant à l’étranger, et ce, en rapport avec les ministères compétents ;
- d’assurer le suivi et l’évaluation du volet social des restructurations, des liquidations et des privatisations d’entreprises
- d’assurer le contrôle de la migration de la main d’œuvre ;
- de promouvoir et de mettre en œuvre les principes et droits fondamentaux au travail.

 La Direction générale du Travail a comme perspectives :

- l’organisation des élections professionnelles en vue de la détermination de la représentativité syndicale ;
- l’institutionnalisation du dialogue social par la mise en place d’un comité national du dialogue social ;
- l’adoption d’une charte sociale ;
- la révision de la convention collective interprofessionnelle du 9 juillet 1974 ;
- la traduction du Code du travail en langue mooré, dioula et fulfuldé ;
- la vulgarisation des principes et droits fondamentaux au travail.

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